Serge CARRIÉ

J'ai passé mon enfance à Decazeville avec Serge , nous habitions à quelques 100 m, lui rue Cayrade et moi rue de l'Egalité nous allions souvent jouer chez Jean-Claude Sournac dont la mère était institutrice à l'école des filles voisines. Que dire de notre complicité d'enfants. Nous étions inséparables et avons vécu une enfance heureuse. Puis la vie nous a séparés , je ne l'ai plus revu mais j'ai toujours parlé à mes proches de lui , de Sournac, de Varilhac et de Madamour avec qui j'ai gardé des contacts e qui comme moi a été affecté par sa disparition . Nous sommes devenus trous les trois professeurs lui à Saintes, Madamour près de Saint-Gaudens, moi à Montpellier Ma soeur Joséphine a connu à Villefranche-de-Rouergue son épouse. J'ai essayé de prendre contact au téléphone avec lui à Martiel . et je n'y suis pas arrivé.
Soyez courageux dans ces moments difficiles et fiers d'être les enfants d'un homme dont l'enfance laissait présager qu'il deviendrait l' honnête homme qu'il est devenu.
Avec vous de tout coeur, et pour moi le regret de ne pas l'avoir revu....
donato pelayo

Condoléances, mes pensées vous accompagnent en ces moments difficiles.
Bises.
Jackie

C’est avec une sincère émotion que nous apprenons que Serge s’est éteint. Nos destins se sont croisés dans les années 90, alors qu’il exerçait à Saintes au lycée Bernard Palissy. Nous, presque débutants, lui était déjà un enseignant aguerri, fort de nombreuses expériences accumulées qu’il échangeait sans réticences. Il nous avait confié avoir retrouvé une bouffée d’air frais en cette fin de carrière, et nous avons vite apprécié sa complicité. Il avait une belle idée du service public, goûtait l’humour, et aimait échanger sur l’histoire et les valeurs de son terroir. Nous l’avons accompagné jusqu’à sa retraite, en essayant de garder ce lien d’amitié en allant le visiter dans le Rouergue. Même si notre dernier passage ne nous a pas permis de le voir, il ne l’avait pas souhaité sans doute par pudeur, nous garderons le souvenir d’un ami fidèle à ses idées, droit dans ses convictions, et toujours prêt au partage.
Nous partageons donc avec vous, sa famille, cette séparation et vous transmettons nos sincères amitiés.